Aller au contenu | Aller au menu

Aspects scientifiques et techniques


Fil des billets

Changement climatique et terrorisme

Article de Barnabé Binctin, paru le 23 janvier dernier sur Reporterre.net après les attentats contre Charlie Hebdo et qui est plus que jamais d'actualité à la veille de la COP21 et après les attentats du 13 novembre 2015.

Du changement climatique à la violence politique

Plutôt que d’appréhender distinctement ces deux enjeux, un champ de recherche émergent révèle les interdépendances entre ces deux phénomènes. « Dans les années 80, nous n’aurions pas fait référence à l’enjeu climatique pour évoquer les questions de stabilité ou de sécurité géopolitique. Mais désormais, cette liaison entre conflit et réchauffement climatique est de plus en plus documentée » expliquait Nicolas Hulot, en novembre dernier, lors d’une conférence à l'institut des Hautes études de défense nationale, conférence intitulée « Climat, facteur majeur d’instabilité ! »

L’impact du réchauffement climatique, tant en termes d’instabilité intérieure que de conflits internationaux, est maintenant reconnu. Le cinquième rapport du GIEC expliquait ainsi, dans son second volet, que « le changement climatique va accroître indirectement les risques de conflit violent de type guerre civile, violence interethnique et violentes manifestations », tandis que Maplecroft, une société d’analyse des risques mondiaux,écrivait en décembre, à l'occasion de la sortie de son Atlas 2015 consacré au changement climatique, que « le commerce mondial et l’armée considèrent maintenant le changement climatique comme un impératif crucial dans la gestion des risques ». Une prise de conscience qu’avait amorcé le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, en 2007, quand il avait présenté la crise du Darfour comme une conséquence du réchauffement climatique.

Lire la suite de l'article

Nouveau record du niveau des gaz à effet des serre en 2014

Article paru sur le Monde.fr, le 09 novembre 2015

Les rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint un record en 2014, a annoncé l’Organisation météorologique mondiale (OMM), lundi 9 novembre, dans un rapport rendu public à trois semaines de la COP21 à Paris.

Des graphiques publiés par cette agence de l’ONU montrent des niveaux de dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre, montant progressivement vers le niveau des 400 parties par million, année après année.

Chaque année montre un nouveau record depuis la tenue de statistiques fiables à partir de 1984. Les niveaux de CO2 ont atteint en moyenne 397,7 ppm l’an dernier et ont brièvement franchi les 400ppm au début de 2014 dans l’hémisphère Nord, puis à nouveau dans le monde au début de 2015.


Lire la suite de l'article

Gaz de schiste : de dangereux climato-sceptiques sortent du bois!

Article de Maxime Combes, le 13 avril 2015, sur son blog Médiapart

Il y avait Claude Allègre (and co) qui niaient le réchauffement climatique ou son origine anthropique. Il y a dorénavant des climato-sceptiques bien plus dangereux qui ne prennent pas au sérieux les exigences climatiques et qui soutiennent l'exploitation des énergies fossiles, comme l'illustre le débat autour du rapport commandé par Arnaud Montebourg.

Lire l'article en entier

Un ancien dirigeant de Mobil Oil: «Le gaz de schiste est pire que le charbon»

 Un ancien dirigeant de Mobil Oil: «Le gaz de schiste est pire que le charbon»

JADE LINDGAARD pour Médiapart le  15 AVRIL 2014

Un ancien dirigeant du groupe pétrolier américain Mobil Oil explique son opposition radicale aux

forages de gaz et d'huile de schiste. Il pointe les pollutions massives, l'impact important sur le climat, les ressources

limitées et appelle à sortir des énergies fossiles.

Au temps de la guerre froide, on l’aurait qualifié de transfuge. Ancien vice-président exécutif du groupe pétrolier

Mobil Oil, Louis Allstadt est devenu un opposant résolu à l’exploitation des gaz et des pétroles de schiste (voir par

exemple ici cette audition publique). Aujourd’hui retraité, il a dirigé des opérations d’exploration et de production

de l’entreprise après avoir été en charge de ses activités d’approvisionnement, de commerce et de transport pour

le monde. Il a également supervisé, côté Mobil, la fusion de son entreprise avec la société Exxon – Exxon Mobil est

aujourd’hui l’un des plus grands groupes mondiaux. Au total, Louis Allstadt a travaillé trente et

un ans dans les hydrocarbures.

Mediapart a pu l’interroger pendant près d’une heure, par Skype et en public, dans le cadre d’une

discussion qui a suivi la projection du film de Lech Kowalski Holy Field Holy War , début avril.

Nous publions ci-dessous la retranscription de cette conversation, complétée par un échange par email. Dans cet

entretien, il s'inquiète en particulier des fuites de méthane, un puissant gaz à effet de serre, lors des forages de gaz

de schiste. Des chercheurs viennent de mesurer des taux de fuite très supérieurs aux estimations de l'agence

américaine de protection de l'environnement.

Lire la suite...

Schiste et fluoropropane : à la recherche du gaz miracle d'Arnaud Montebourg Selon le Canard Enchainé, Arnaud Montebourg veut exploiter le gaz de schiste grâce à au fluoropropane

Article de Thibault  paru dans Energie et développement le 4 février

Une de mes plus saines habitudes consiste, chaque mercredi, à être le premier client du kiosque en bas de chez moi pour parcourir dès l'aube les titres du Canard Enchaîné. Hier n'a pas fait pas exception et un sujet du palmipède m'a immédiatement tapé dans l’œil : Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, aurait trouvé une méthode permettant d'extraire du "gaz de schiste écolo" et s’apprêterait à relancer le débat par un rapport à publier après les municipales.

J'aime penser que je suis pragmatique sur les questions énergétiques, je n'exclus aucune solution a priori et j'ai bien conscience qu'il nous faut choisir entre des filières dont aucune n'est parfaite, pour autant la saga du gaz de schiste commence à me lasser. Nos stock d'énergies carbonées sont déjà largement supérieurs à ce que nous pouvons utiliser sans dérégler complètement le climat, pourquoi dépenser de l'argent pour en rechercher de nouveaux alors qu'il y a bien mieux à faire ? Et puis on a tellement entendu ces doctes discussions sur des chiffres de quantité exploitable fantaisistes sans que personne apparemment ne juge utile de se pencher sérieusement sur les statistiques du prix de l'énergie au États-Unis que ça n'est même plus drôle.

Lire la suite...

(Petite) synthèse (provisoire) concernant la fracturation au propane non inflammable (heptafluoropropane).

Par Isabelle Lévy du collectif fertois

1. la fracturation à l'heptafluoropropane est une fracturation. 

Ce qui est dangereux, dans la fracturation, c'est qu'elle met en relation les hydrocarbures du sous-sol avec les nappes phréatiques et l'atmosphère. 

En effet, au delà du danger représenté par la présence de produits chimiques dans l'eau (dans le cas de la fracturation à l'eau) il existe un danger à beaucoup plus long terme : la mise en communication des matières contenues dans le sous-sol avec l'eau et l'air. 

En effet, lorsqu'on fracture la roche-mère on n'extrait qu'une quantité infime des hydrocarbures contenus dans les argiles imperméables. 

On n'extrait que 5% du "pétrole de schiste". Le reste, soit 95% va rester coincé dans les argiles mais s'écoulera petit à petit, à la vitesse géologique, et rejoindra les failles naturelles du sous-sol ou bien passera par le conduit créé par le forage. Aucun ciment ne pouvant résister à des durées géologiques, le chemisage du puits subira une corrosion un jour ou l'autre. Par ailleurs ce chemisage est déjà loin d'être complètement étanche. 

Ces failles (plus ou moins) naturelles permettront aux BTEX (Benzène, Toluène, Éthylbenzène et Xylènes), contenus dans les hydrocarbures qu'on n'exploite pas, de remonter dans les nappes. Cette remontée n'est pas immédiate, c'est sûr. Elle peut même être très lente. Mais elle aura lieu, c'est sûr aussi ! 

Ces composés organiques (Benzène, Toluène, Éthylbenzène et Xylènes) sont particulièrement nocifs pour les humains, même à très faibles doses. 

 

Une fracturation faisant appel à un fluide, quel que soit le fluide employé, est une fracturation [hydraulique]. 

Mais n'oublions pas que c'est essentiellement la fracturation qui est dangereuse, pas seulement le liquide injecté !  

 

Lire la suite...

Etats-Unis : inquiétudes sur l'inflammabilité du pétrole de schiste

Article du Monde/AFP du 3 janvier 2014. 

Le département des transports américain a prévenu, jeudi 2 janvier, que le pétroleextrait des gisements de schiste du bassin de Bakken, dans le nord des Etats-Unis, était probablement « plus inflammable que le pétrole brut traditionnel ».

« D'après des inspections préliminaires conduites après les récents déraillements dans le Dakota du Nord, en Alabama », et au Québec, impliquant du pétrole brut du gisement de Bakken, l'agence de sécurité des oléoducs et des matériaux dangereux (PHMSA) « requiert de tester correctement, signaler et classifier, et, quand c'est nécessaire, de dégazéifier suffisamment les matériaux dangereux avant leur transport ».

Trois trains ont déraillé, deux aux Etats-Unis et un au Canada, entraînant de graves incendies ces six derniers mois. La ville de Lac-Mégantic au Québec a connu en juillet un feu dévastateur après le déraillement d'un train fou transportant du pétrole de schiste en provenance du bassin du Dakota du Nord et de laformation de Bakken, à cheval sur les Etats-Unis et le Canada. L'incendie avait tué 47 personnes et entraîné l'évacuation de 2 000 résidents.

Lire la suite...

Les contre-vérités du rapport sur le gaz de schiste

Article de Marie-Béatrice Baudet et Audrey Garric, paru sur le Monde.fr, le 29.11.2013

Pour la remise, le 27 novembre, du rapport final de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) sur Les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste, les deux rapporteurs Christian Bataille – député PS du Nord – et Jean-Claude Lenoir – sénateur UMP de l'Orne – avaient soigné la mise en scène. Les députés ont dû aller consulter le volume de 254 pages – un exemplaire écrit non photocopiable – dans une salle ad hoc. Quant à la presse, rien avant la conférence de presse de 11 heures. Aucun document remis sous embargo. 

Pourquoi avoir  entretenu un tel « suspens » alors que MM. Bataille et Lenoir avaient déjà largement donné le « la » de leurs travaux six mois plus tôt lors de la publication de leur rapport d'étape ? Comme la copie finale, ce dernier appelait dès juin au lancement de forages expérimentaux afin de lancer une exploitation « maîtrisée » du gaz de schiste en France.

« TORQUEMADA DE L'OBSCURANTISME »

En réalité, depuis les déclarations de François Hollande, le 14 juillet, M. Bataille, pro-OGM et pro-gaz de schiste, ne décolère pas. Le chef de l'Etat avait en effet réaffirmé clairement, lors de la fête nationale, qu'il n'y aurait ni « exploration, ni exploitation du gaz de schiste en France » sous sa présidence. Le lendemain, le député PS, avait expliqué « tomber de l'armoire »  après avoir entendu que « François Hollande s'engouffrait dans un discours environnementaliste anti-industriel ». Samedi 3 août, dans un entretien au Figaro, M. Bataille estimait « qu'il fallait remettre les écologistes à leur place », afin que « le cercle de la raison reprenne l'ascendant sur les Torquemada de l'obscurantisme ».

Le rapport final de MM. Bataille et Lenoir, comme leur document d'étape, suscite la polémique. Et pas seulement parce que les deux auteurs préfèrent largement le terme de « stimulation » à celui de « fracturation ».


Cliquez ici pour lire l'article en entier

Un seul gaz de houille et deux réalités géologiques


Lire la suite...

Les camions sismiques interdits de passage


Lire la suite...

Un paysage fracturé

Article de François Tautelle, Géographe, paru dans Libération le 11 juin 2013

La question du gaz de schiste comporte une dimension centrale, celle du paysage. Pourtant celle-ci est ignorée chez les partisans de l’exploitation de ce gaz. Pour les industriels, tout se fait finalement comme si nous étions dans une conquête de type far west, une mise en valeur de territoires vierges de toute occupation humaine. Les cartes déployées par les sociétés de forage, formées de grands carrés et striées de bandes rectilignes, celles des passages prévus des camions de repérage, s’intéressent au sous-sol, peu à la surface. Tout ce qui est visible dans le paysage est pour ces industriels une source de contraintes : comment utiliser les réseaux de transport puisque les routes sont étroites et sinueuses ? Comment contourner des propriétés privées ? Etc.

Lire la suite...

Des fracturations hydrauliques ont-elles eu lieu en France?

Article d'Audrey Garric paru dans Le Monde.fr |

"La technique de la fracturation hydraulique a été utilisée de façon répétée en France au cours des dernières décennies, sans qu'aucun dommage n'ait été signalé." Voilà l'argument phare du rapport d'étape présenté, jeudi 6 juin, par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), pour plaider en faveur d'une exploration et exploitation "maîtrisées" des gaz et pétrole de schiste français.

Les deux rapporteurs du texte, le député (PS) Christian Bataille et le sénateur (UMP) Jean-Claude Lenoir, affirment que la technique, "ancienne", a été employée en France "au moins à quarante-cinq reprises" depuis les années 1980, avant d'être interdite par la loi du 13 juillet 2011 en raison de ses risques pour l'environnement.

Et de citer notamment quatorze opérations de fracturation réalisées sur le gisement pétrolier de Chaunoy (Seine-et-Marne) par la société Esso REP entre 1986 et 1987, ainsi que quinze autres, sur la même formation, par la société Vermilion, entre 2002 et 2010. "Aucun dommage à l'environnement n'a été rapporté", assurent les parlementaires.

"La France possède toutes les compétences scientifiques, techniques et industrielles, à tous les niveaux de la filière, pour créer une filière de fracturation propre", conclut le rapport, qui incite le gouvernement à faire l'inventaire des ressources que renferme le sous-sol français.

"STIMULATION HYDRAULIQUE"

La France aurait-elle donc pratiqué la fracturation hydraulique comme aux Etats-Unis, où le schiste pourrait permettre d'accéder au Graal de l'indépendance énergétique ? L'argument est fallacieux. Car en réalité, sur les quarante-cinq fracturations, quarante-trois concernent du pétrole conventionnel et s'avèrent très différentes des opérations telles qu'elles sont menées outre-Atlantique dans les gisements de schiste.

Contrairement aux huiles de schiste, qui se trouvent dispersées dans des roches ultra-compactes – les roches-mères – dont elles n'ont pas eu le temps de se libérer, le pétrole "classique" s'accumule dans des réservoirs au sein de formations géologiques plus perméables et poreuses. Le forage d'un puits vertical suffit alors à le faire remonter à la surface ; les hydrocarbures non conventionnels, au contraire, nécessitent, le long d'un forage souvent horizontal, de nombreuses opérations de fracturation de la roche, en injectant d'énormes quantités d'eau, de sable et de produits chimiques sous pression – ce que l'on appelle la fracturation hydraulique.

Cette technique peut néanmoins être également utilisée dans le cas des gisements conventionnels. "La roche peut s'endommager après le forage d'un puits, ou avec le temps, et perdre de ses propriétés de transport. Un 'effet de peau' peut se créer, comme une sorte de membrane qui empêche ou rend plus difficile la connexion entre le puits et le réservoir. Pour reconnecter les deux, et restaurer ou augmenter la productivité du puits, on peut alors recourir à la fracturation hydraulique", explique François Kalaydjian, directeur adjoint ressources à l'Institut français du pétrole et des énergies nouvelles.

Lire la suite...

Gaz de schiste: une chance ou un risque ?

Extraits d'un dossier "vérité" de Science et Vie de mai 2013, intitulé: le risque de contamination des nappes phréatiques est-il bien réel ?

Les 3 scénarios de contamination des nappes phréatiques : 

- les infiltrations en surface

- la fuite du forage

- la remontée via une faille naturelle

Science___Vie_mai_2013.docx

L'alternative à la fracturation hydraulique : la fracturation hydraulique

Article paru dans le journal de l'Environnement, le 18 avril 2013, par Marine Jobert.

Il a peu été question de méthodes alternatives à la fracturation hydraulique, lors de l'audition organisée aujourd'hui par l’Opecst, qui leur consacre pourtant une mission. C’est qu’à part la fracturation au propane liquide (qui se développe un peu aux Etats-Unis), l’injection d’un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques à haute pression reste la meilleure technique disponible pour libérer le gaz de schiste prisonnier de la roche. «Suivre les meilleures techniques disponibles et travailler l’opinion publique», voici les directions esquissées par les pétroliers et les scientifiques, coalisés pour combattre l’interdiction qui frappe aujourd’hui le dossier des gaz de schiste en France.

La loi du 13 juillet 2011 interdit le recours à la fracturation hydraulique, mais elle n’interdit pas d’en parler et d’en vanter les mérites. C’est ce qu’ont abondamment fait ce matin 18 avril les industriels et scientifiques conviés par la mission de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), consacrée aux «techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels».

Pour lire la suite, cliquez ici

Voir la réunion dans les vidéos de l'Assemblée nationale, en cliquant sur le lien ci-dessous, choisir "A la demande" puis "Commissions" puis18/04/2013 Opecst

http://www.assemblee-nationale.tv/chaines.html

Quand le gaz de schiste fait trembler la terre

Article de Stéphane Foucart, paru dans lemonde.fr le 29 mars dernier.

Le 6 novembre 2011, un séisme de magnitude 5,7 frappait la petite ville de Prague, dans l'Oklahoma (Etats-Unis). Le tremblement de terre détruisit une quinzaine d'habitations, fit deux blessés et tordit le ruban d'asphalte d'une quatre-voies. Précédé d'un événement classé au cinquième niveau de l'échelle de Richter et suivi d'environ un millier de répliques de faible intensité, il fut ressenti dans 17 Etats américains. Apparemment sans grand intérêt - ni par son ampleur ni par les dégâts occasionnés -, le séisme de Prague a pourtant un statut un peu particulier. Il a toutes les chances d'avoir été le plus fort sursaut de la croûte terrestre provoqué jusqu'ici, sur le sol américain, par des activités humaines.

Dans une étude publiée mardi 26 mars par la revue Geology, Katie Keranen (université de l'Oklahoma) et ses coauteurs de l'université Columbia à New York ont analysé la séquence d'événements ayant précédé et suivi le séisme. Les auteurs concluent à un lien causal entre l'injection de fluides de fracturation usés dans le sous-sol et la survenue du tremblement de terre.

Pour lire la suite de l'article, cliquez ici

- page 1 de 2