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Communiqués de presse - médias


Fil des billets

"...les journalistes environnementaux travaillent en zone de conflit au même titre que les reporters de guerre?" (Reporters sans frontières)

Article de Laure Astier, paru le 8/12/15 sur Reporterre.net

Depuis 2010, 10 journalistes ont été assassinés parce qu'ils enquêtaient sur des sujets environnementaux, selon Reporters sans frontières. Les sujets écologiques traitent des enjeux qui peuvent bousculer les pouvoirs politiques et économiques et il faut donc mieux protéger les journalistes qui les couvrent.

Il y a des rapports qui nous touchent plus que d’autres. A Reporterre, on ne peut pas rester indifférent à celui publié samedi 5 décembre par Reporters Sans Frontières, intitulé Climat hostile contre les journalistes environnementaux.

On y apprend que depuis 2010, au moins dix journalistes sont morts pour avoir enquêté sur des sujets environnementaux. En Inde, cette année, ils sont deux à avoir été tués parce qu’ils enquêtaient sur l’exploitation minière illégale. Au Cambodge, c’est la déforestation et la pêche illégales qui ont coûté la vie à quatre journalistes entre 2012 et 2014. Autres pays concernés par des assassinats de reporters : l’Indonésie, les Philippines et la Russie. Dans la plupart des cas, l’enquête sur la mort de ces journalistes est classée sans suite. Autre signe que s’intéresser aux questions environnementales est dangereux, Global Witness rapportait il y a un an qu’entre 2002 et 2013, près de neuf cent militants écologistes ont été tués dans trente-cinq pays.

Lire la suite de l'article et accéder au rapport de Reporters sans frontières.

LETTRE OUVERTE A SEGOLENE ROYAL

Lettre imaginaire de collectifs anti-gaz de schiste à la Ministre de l’Écologie et de l’Énergie Ségolène Royal

Voilà ce que diraient à la Ministre de l’Écologie, si elle prenait 15 minutes pour les écouter, des citoyens engagés depuis 2011 dans des collectifs locaux de France. A la veille de la Conférence Mondiale sur le Climat c’est business as usual, le gouvernement délivre des permis de recherche d’hydrocarbures et communique pour dire qu’il ne souhaite pas qu’on autorise les travaux…

LETTRE OUVERTE A MADAME SEGOLENE ROYAL,
MINISTRE DE L’ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ENERGIE

Madame la Ministre,

Le 21 septembre dernier, vous et Mr le Ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, avez accordé trois nouveaux permis de recherche d'hydrocarbures liquides ou gazeux (permis de Champfolie en Seine-et-Marne, d’Herbsheim dans le Bas-Rhin et d'Estheria dans la Marne). Vous avez également décidé d'en prolonger deux autres jusqu'à fin 2018 (permis de Bleue Lorraine en Moselle et de Juan de Nova Maritime Profond dans « les Iles Eparses » au large de Madagascar). Vous aviez déjà, quelques jours auparavant, accordé une autorisation de prospection au large de St Pierre et Miquelon.

Pour mémoire, entre 2009 et 2011, plusieurs documents déposés par les entreprises pétrolières concernées, évoquaient sans ambiguïté la recherche d’hydrocarbures non conventionnels et faisaient état de leur savoir-faire en matière d’exploitation de pétrole ou de gaz de schiste. Certes, ces mêmes entreprises ont signé, depuis la loi Jacob de juillet 2011, un document par lequel elles s’engagent à respecter la loi, en ne procédant pas à des fracturations hydrauliques.

Mais les objectifs géologiques, eux, n’ont pas changé ! Avant la loi Jacob, la plupart de ces projets avaient des objectifs géologiques non conventionnels. Par quel artifice, en 2015, ces objectifs non conventionnels sont-ils devenus conventionnels ?

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Communiqué de Presse des collectifs anti-gaz de schiste et de couche du 30.09.2015


Communiqué de Presse

Le gouvernement délivre de nouveaux permis pétroliers à la veille de la COP21 !

 Le 21 septembre dernier, Ségolène Royal, Ministre de l'écologie, et Emmanuel Macron, Ministre de l'économie, ont accordé trois nouveaux permis de recherche d'hydrocarbures liquides ou gazeux (les permis de Champfolie en Seine-et-Marne, de Herbsheim dans le Bas-Rhin et d'Estheria dans la Marne) et ils ont décidé d'en prolonger deux autres jusqu'à fin 2018 (les permis de Bleue Lorraine en Moselle et de Juan de Nova dans « les terres australes et antarctiques françaises »). Ces permis de recherche visent officiellement des pétrole et gaz conventionnels, mais également des pétrole et du gaz non conventionnels, malgré la loi d'interdiction de la fracturation hydraulique.

 

A la veille de la Conférence de l'ONU sur le changement climatique à Paris, le gouvernement encourage donc la poursuite des investissements dans la recherche de nouveaux gisements d'hydrocarbures sur le territoire français. Une décision qui entre en contradiction avec les recommandations des scientifiques qui ont clairement établi qu'il fallait geler 80 % des réserves actuelles prouvées d'hydrocarbures, pour avoir une chance raisonnable de ne pas dépasser les 2°C de réchauffement climatique d'ici la fin du siècle.

 

En délivrant ces nouveaux permis, le gouvernement fait donc le contraire de ce qui est nécessaire : à l'heure où pour chaque euro investi dans les énergies renouvelables, près de quatre le sont dans les énergies fossiles, il est urgent de mettre fin à l'expansion du front de l'extraction des énergies fossiles. Que valent donc les promesses de François Hollande et des négociateurs français d'obtenir un « accord historique » à Paris et de « tout faire » pour rester en deçà des 2°C, si c'est pour entretenir cette fuite en avant extractiviste et les crimes climatiques qui en découlent ?

Nous exigeons que le gouvernement annule les permis qu'il vient de délivrer et mette fin à la prospection pétrolière, gazière et charbonnière sur le territoire. Pour que les discours sur l'urgence climatique ne restent plus sans lendemain.

 

Paris le 1er Octobre 2015

Signatures :

Organisations : 350.org, Agir pour l'environnement, Aitec, Amis de la Terre, Attac France, Confédération paysanne, Coordination Eau Île-de-France, France Libertés, FSU, Réseau Action Climat, Solidaires

Collectifs citoyens contre les hydrocarbures de schiste :

Collectif du pays fertois (77), Stop GDHC d'Alsace et de Lorraine, Collectif Carmen (Château-Thierry 02), Collectif stop gaz de schiste 69, Collectif Haut Bugey non aux forages, Collectif non au gaz de schiste pays de Savoie et de l'Ain, Collectif 07 Stop Gaz et Huiles de Schiste, Collectif houille-ouille ouille 59/62, Collectif d'Anduze, collectif 91, Collectif viganais, STOP GHRM 38, Collectif Hautes-Cévennes...

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CP du collectif "Vaucluse sans gaz de schiste" reçu au MEDDE pour le permis du Calavon

Communiqué de presse 16/10/2014 du Collectif "Vaucluse sans gaz de schiste" qui a rencontré Mr Jean-Louis Bianco, Conseiller spécial auprès de Ségolène Royal.

Nous avons été reçus le 15/10/2014 au ministère de l’écologie par Mr Jean Louis Bianco, Conseiller spécial de Madame Ségolène Royal suite à notre demande en date du 2 octobre avec beaucoup de courtoisie et d’écoute.

Cependant, au vu des enjeux autour du GDS et de la transition énergétique, nous avons ressenti au cours de cet entretien une impression de malaise face à nos interlocuteurs qui semblaient découvrir beaucoup d’informations sur le sujet.

A la fin de l’entretien, chaque partie convenait que ce dossier était tentaculaire et devait être traité en urgence.

Face aux informations remontées par les collectifs et le travail de mobilisation déployé depuis 3 semaines, il n’est pas envisageable de poursuivre dans le flou juridique des PERH et le déficit d’information grave des populations comme des services de l’Etat aux plus hautes instances.

Nous avons été frappés par la méconnaissance de nombreux points du seul dossier du permis du Calavon.

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Des industriels français s'unissent pour le gaz de schiste

Article de M. Pechberty paru dans le JDD du 13.10.2014

Un observatoire sera créé début 2015 pour informer et convaincre sur les bienfaits d'une exploration. Les pro gaz de schiste ne désarment pas. Une quinzaine d'industriels français......

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Ni ici, ni ailleurs: ni dans le Parc de Lubéron, ni ailleurs !

Communiqué de Presse des collectifs locaux "non aux gaz et pétrole de schiste et de houille" du 10 octobre 2014.

Les collectifs prennent note du courrier de Madame la Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, au Président de la Fédération des parcs naturels régionaux de France, lui annonçant qu’elle ne signerait pas l’attribution du permis de Calavon, couvrant le parc naturel régional du Luberon. Toutefois, les collectifs contre les pétrole et gaz de schiste et de houille s’étonnent qu’elle n’ait pas annoncé de semblables dispositions pour les douze autres demandes de permis soumises à consultation publique depuis le 1er septembre dernier.

Pourquoi Ségolène Royal n’a-t-elle pas annoncé qu’elle ne signerait aucune des 13 demandes de permis dont l’attribution est imminente ?

Les raisons pour lesquelles elle pourrait ne pas signer, ne manquent pourtant pas !

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La démocratie fracturée

Excellent documentaire réalisé par Laure Noualhat pour FR3 Rhône Alpes, qui retrace l'histoire du schiste en France depuis la découverte de l'existence des permis de recherche d'hydrocarbures non conventionnels jusqu'à aujourd'hui et qui montre comment les citoyens regroupés en collectifs se sont réappropriés la démocratie.

La démocratie fracturée

"The overnighters" un film sur les conséquences sociales de l'exploitation du gaz de schiste au Dakota

THE OVERNIGHTERS est un film de Jesse Moss qui aborde la question des SDF, chômeurs et laissés pour compte des gaz de schiste aux USA. 

Nous espérons pouvoir le projeter bientôt, il montre en effet un aspect peu connu de la manière dont loin d'être un miracle économique, le boom du gaz de schiste au Dakota entraine des sans emploi dans une spirale de pauvreté et de maltraitante sociale qui fait frémir. 

Le film était présenté dans le cadre des "rendez-vous GoodPlanet", la fondation de Yann Arthus-Bertrand qui organise chaque 1er jeudi du mois au MK2 Quai de Seine, à Paris, une projection d'une sélection de films inédits et engagés suivi d’une rencontre-débat. 

Le débat était animé par Olivier Blond, auteur du livre "Gaz de schiste - le vrai du faux",en présence de Yann Arthus-Bertrand et Olivier Rech, expert des énergies en France.


Lettre ouverte à Ségolène Royal par les collectifs français

Voici la lettre ouverte qui a été adressée ce jour à Ségolène Royal en recommandé et adressé à une quarantaine de média nationaux.

Madame la Ministre,

Vos services terminent actuellement l’instruction de demandes d’attribution de plus d’une douzaine de nouveaux permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux et examinent des demandes de renouvellement ou de prolongation de permis de recherche existants.

Tous les projets d’attribution de permis proposés aujourd’hui à la consultation publique sur le site de votre Ministère sont des permis ayant pour objectifs des hydrocarbures non conventionnels.

En 2009 et 2010, l’ensemble des documents déposés par les entreprises pétrolières, non seulement faisait état de leur savoir-faire en matière d’exploitation de pétrole ou de gaz de schiste mais de plus, évoquait sans ambiguïté la recherche d’hydrocarbures non conventionnels.

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Les lobbies contre-attaquent: documentaire sur France 5 le 14 octobre 2014 à 20h35.

Sur France 5, le 14 octobre 2014 à 20h35 documentaire suivi d'un débat en présence d'Isabelle Lévy.

En juillet 2011, la France interdit l’exploitation des gaz de schiste. Depuis, les lobbyistes de ce secteur n’ont eu de cesse de convaincre les politiques de faire marche arrière. Ce film retrace les étapes de leur stratégie auprès des pouvoirs publics et dénonce leurs méthodes. 

C’est un documentaire à charge que signe Michel Tedoldi contre les manipulations des lobbyistes, hommes de main des industriels qui défendent l’exploitation des gaz de schiste en France. En passe de gagner, ils sont de ceux qui, dans l’ombre, jouent des parties sacrifiant la santé publique aux intérêts financiers. Pour comprendre leur pouvoir et les enjeux de cette contre-attaque sans merci, le réalisateur est parti à la rencontre de ces groupes de pression, des hommes et femmes politiques victimes de leurs assauts répétés et de tous ceux qui hurlent au futur scandale sanitaire. […] 

En cause, la technique de fracturation hydraulique de la roche située à très grande profondeur, qui permet d’extraire les gaz de schiste : des milliers de mètres cubes d’eau sont injectés à forte pression avec des dizaines de tonnes de produits chimiques. « Ce qui remonte de la surface, c’est de la cochonnerie, explique Jacques Thibieroz, géologue à l’université Pierre-et-Marie-Curie, des métaux lourds en solution, des hydrocarbures parmi lesquels des molécules cancérigènes, de la radioactivité. »

Lien vers le site de France 5 :
http://www.france5.fr/et-vous/France-5-et-vous/Les-programmes/LE-MAG-N-42-2014/articles/p-21113-Gaz-de-schisteLes-lobbies-contre-attaquent.htm […]



Communiqué de presse des Collectifs anti-gaz de schiste du Permis de Château-Thierry

Philippe Martin, Ministre de l’Ecologie, a fait savoir publiquement le 28 novembre, qu'il ne signera pas les arrêtés de mutation de sept permis du Bassin Parisien dont celui de Château-Thierry, au profit de la société Hess Oil.

Nous saluons cette prise de position courageuse relevant du bon sens.

Le Ministre a accepté d'examiner les éléments et les arguments juridiques que les collectifs lui ont apporté lors des réunions de concertation, organisées les 08 et 18 novembre, en présence des Elus.

Un certain nombre de permis, dont le Permis de Château-Thierry ont été explicitement reconnus par le Ministre comme étant des permis dont les objectifs initiaux étaient incontestablement et exclusivement d'explorer des huiles et gaz de schiste”. La notion d'intérêt général l'a emporté sur les intérêts particuliers des lobbies pétroliers américains. La sauvegarde de nos territoires, de notre culture, de notre patrimoine culturel et touristique, de notre économie locale, pour laquelle les collectifs de citoyens se sont mobilisés depuis trois ans, a primé sur des projets désastreux qui mènent tout droit à une faillite environnementale et sociétale.

Merci, Monsieur le Ministre, de nous avoir écoutés en prenant une position claire qui conforte vos propos et les propos présidentiels quant à votre opposition à l'exploration des hydrocarbures de roche-mère.

Merci à nos Elus pour la confiance qu'ils nous ont témoignée en s'impliquant totalement à nos côtés.

Merci à Arnaud Gossement pour nous avoir soutenu et avoir fait ce bout de route avec nous.

Le permis de Château-Thierry, délivré à la société Toréador, ne sera pas muté au profit de la société Hess Oil et ce, malgré les cessions de part intervenues à son profit. Le Conseil Constitutionnel a rappelé le 11 octobre qu'un permis de recherche n'est pas un bien marchand (1).

Monsieur le Ministre, nous vous posons une question : qui possède la deuxième moitié du permis de Château-Thierry ? Hess Oil ou Vermilion ?

Nous avons posé cette question à votre cabinet, le 18 novembre. La question est restée sans réponse. En effet, les sociétés Hess, Zaza et Vermilion-Moraine se sont livrées à de multiples exercices de cession d'actifs depuis 2 ans. Tout ceci dans une grande opacité.

Si Hess Oil, comme il le prétend, est détenteur de la totalité des parts de ce permis initialement octroyé à Toréador, la mutation venant de lui être refusée, le permis n'a plus de détenteur.

Toutefois, si la société Vermilion-Moraine est détentrice d'une partie des actifs rachetés l’été 2012 à Zaza Energy, qui les tenait de Toréador, il lui faudrait obtenir à son tour une mutation à son profit. Nul doute qu'aujourd'hui, Vermilion, affirmant haut et fort qu'il est le premier producteur français de pétrole conventionnel, aurait une difficulté à revendiquer un permis de recherche que vous avez reconnu comme ayant comme objectif exclusif les hydrocarbures non conventionnels. Mais, l’avenir est par définition incertain…

Monsieur le Ministre, vos services vont-ils faire la lumière sur la relation existant entre les sociétés Vermilion et Hess Oil ? Allez-vous abroger officiellement le permis de Château-Thierry ?

Château-Thierry, le 30 novembre 2013 :

Christine Lecque, pour le collectif Carmen

Isabelle Lévy, pour le collectif du Pays-Fertois

(1) décision 2013 QPC du 11 octobre 2013 alinéa17. Considérant, en second lieu, que les autorisations de recherche minière accordées dans des périmètres définis et pour une durée limitée par l'autorité administrative ne sauraient être assimilées à des biens, objets pour leurs titulaires d'un droit de propriété.

Arnaud Gossement réagit et salue la décision sage et courageuse de Philippe Martin

Je salue la décision sage et courageuse de Philippe Martin. C'est une très belle victoire pour l'intérêt général.

Une décision importante à deux titres : le Ministre refuse la mutation des permis et confirme : "Vu les couches géologiques visées par ces forages, cela implique forcément d'avoir recours à la fracturation hydraulique qui est un procédé interdit en France".

Je remercie chaleureusement toutes les personnes qui ont rendu possible cette décision.

Dont les députés Jean-Paul Chanteguet (l'un des premiers à réagir), Jacques Krabal (qui nous accompagné et soutenu constamment, depuis longtemps et notamment dans l'expertise complémentaire), Denis Baupin (notamment lors de sa question parlementaire), Arnaud Leroy, Sabine Buis et Valérie Lacroute. Rien non plus n'aurait été possible sans l'écoute et le travail de ré expertise mené par plusieurs fonctionnaires qui ont fait honneur au service de l'Etat.

Je remercie Cécile Duflot qui a accepté de m'écouter longuement (même le dimanche !) et qui, je le sais, est intervenue.

Je remercie les élu(es) de la petite Commune Nonville en Seine et Marne et de la Communauté de communes de Morêt Seine et Loing, qui m'ont fait l'honneur et la confiance de me confier la défense de leurs intérêts en Seine-et-Marne. Le Maire, Gérard Balland, Laurence Kuhn, son adjointe, et bien sûr Céline Ducharne. Je salue les petites dames (où l'on voit que même chez les meilleurs d'entre nous, il peut y avoir des réflexes machistes et une préférence pour l'aristocratie de la représentativité plutôt que pour les citoyens de base - note du webmaster) des collectifs : Isabellle Lévy, Christine Lecque, Isabelle Michaut-Pascual (qui répond au téléphone à 2 heures du matin) et tant d'autres... Rien non plus n'aurait été possible sans le travail d'information des journalistes qui se sont emparés d'un sujet fort complexe.

Un très grand merci à toute mon équipe, à mes confrères Marion Gall et Olivier Meyer qui n'ont pas compté leurs heures sur ces dossiers.

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Communiqué de presse de Jacques Krabal - député de l'Aisne - et Arnaud Gossement -avocat - Les permis d’hydrocarbures de schiste : une décision cruciale et politique

Le 25 novembre 2013

Après avoir participé à la concertation organisée par le Ministre de l’écologie, Jacques Krabal, député de l’Aisne et Arnaud Gossement, avocat, appellent le Gouvernement à en tirer les leçons en rejetant définitivement les demandes de permis destinés à l’exploration d’hydrocarbures de schiste. Le droit ne saurait servir de prétexte à une autorisation.

 Chacun dans son rôle, nous avons participé avec sincérité à la concertation organisée par le Ministre de l’écologie, sur la suite qu’il convient de réserver à 7 demandes de permis de recherches d’hydrocarbures de schiste. A l’arrivée, une chose est certaine : le Gouvernement doit prendre une décision politique, au sens le plus noble du terme.  Aucun argument juridique ne s’y oppose.

 Le Gouvernement est appelé à prendre aujourd’hui une décision cruciale s’agissant de l’exploration de hydrocarbures de schiste sur notre territoire. Une décision engageante pour l’avenir de notre politique énergétique et pour les générations futures.

 S’engager dans la voie de l’exploration de nouvelles énergies fossiles, à la veille de la conférence internationale sur le climat qui doit se tenir à Paris, serait un non-sens écologique et économique. Pourtant, une société croit pouvoir ordonner à l’Etat, par la voie de la mutation et au terme d’une guérilla judiciaire, de lui octroyer le bénéfice de sept permis exclusifs de recherches. Il ne fait aucun doute que ces permis ont pour vocation l’extraction de pétroles de schiste.

 Insistons : aucune règle de droit, aucun Juge, ne contraint l’Etat à sacrifier l’intérêt général au nom d’intérêts mercantiles. L’Etat de droit requiert bien plutôt le respect de la loi. C’est donc en vain qu’une société propose d’habiller un éventuel renoncement derrière le paravent du droit.

 Rappelons que c’est à juste titre que le Président de la République a annoncé, lors de la première Conférence environnementale, le rejet de sept permis, refusant ainsi de s’en tenir aux déclarations d’intention des pétitionnaires. C’est également à juste titre que François Hollande a confirmé, le 14 juillet 2013, qu’aucune exploration d’aucune sorte d’hydrocarbures de schiste ne serait autorisée jusqu’à la fin du quinquennat.

 Aujourd’hui, le respect de la parole présidentielle appelle le rejet de ces demandes de permis et l’engagement résolu de la Nation dans la voie de la transition énergétique.

Jacques Krabal, Député de l’Aisne

Arnaud Gossement, Avocat au Barreau de Paris 

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Pression maintenue sur le gaz de schiste

Article du Courrier Picard du 23 novembre

banderolle sur site

Quatre collectifs anti-gaz et pétrole de schiste du bassin parisien accompagnés du député-maire de Château-Thierry (Aisne) Jacques Krabal et de leur avocat Arnaud Gossement, ont été reçus le lundi 18 novembre au ministère de l'Environnement. Cette nouvelle réunion suivait celle du 8 novembre, où les collectifs et élus apprenaient que l'État était contraint, par décision de justice, à signer la mutation de sept permis de recherche exclusifs d'hydrocarbures au profit de Hess Oil.

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Gaz de schiste: Communiqué de presse suite à la seconde réunion au Ministère de l'écologie

Monsieur MARTIN, vous vous opposez au pétrole et au gaz de schiste, faites-le savoir !

Communiqué de presse

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